Les douleurs auriculaires en lien avec les différences de pression en avion sont un problème pour de nombreux voyageurs. Que le déplacement aérien soit personnel ou professionnel, cette perturbation peut devenir handicapante à court et à long terme. Face aux souffrances otalgiques en vol, le N300 est une solution efficace.
Les douleurs auriculaires en avion, une souffrance de plus en plus fréquente
Avec la démocratisation des transports aériens, le nombre de passagers croît d’année en année. Ainsi, en 2013 l’IATA (Association Internationale du Transport Aérien) prévoyait une augmentation de plus de 30 % de voyageurs entre 2012 et 2017 « pour atteindre 3,91 milliards de voyageurs dans le monde. » Tendance confirmée par l’UAF (Union des Aéroports Français) en mars dernier avec une hausse moyenne de 4.8 % sur le trafic en 2018.
De ce fait, le nombre de personnes souffrant des oreilles en avion est lui aussi en constante croissance.
Cette lancination, comme sa complication ; l’otite barotraumatique ; touchent toutes les tranches d’âges qui sont atteintes. En 2007, le très sérieux journal pédiatrique anglais Paediatr Child Health confirmé une augmentation de ses pathologies otalgiques chez les enfants.
Est-il normal de se priver de se déplacer à cause d’une douleur ?
L’otalgie en avion est liée au changement brutal de pression entre l’oreille externe, et l’oreille moyenne. Lors du décollage, en vol et surtout à l’atterrissage, cette modification atmosphérique engendre chez certaines personnes une distension de la membrane du tympan, entrainant une inflammation, voire une otite barotraumatique.
Certains passagers ne sentiront pas la variation, d’autres auront une légère gêne, et enfin certains seront en réelle souffrance, parfois dès le décollage et durant tout le trajet. De même, la sensation d’oreille bouchée, comme la douleur peut, dans certains cas, prendre fin plusieurs jours après avoir atterri. Bien plus que d’assurer une situation confortable, lors de ce déplacement, le N300, permet à ces voyageurs malchanceux de retrouver une certaine liberté, et de se débarrasser du stress de l’appréhension de reprendre l’avion, et surtout de ne plus vivre les vols comme un supplice pouvant pour certains aboutir sur une otite barotraumatique grave menant à une perte de l’audition.
Un encombrement des fosses nasales, des sinus, ou toute infection ORL sont des facteurs favorisant ce type d’otalgie.
Notez aussi que les solutions naturelles (déglutir, mâcher un chewing-gum, bâiller) ne sont pas agissantes sur toutes les personnes. De plus, chez les jeunes enfants, l’application de ces consignes peut être difficile en cas de douleur et/ou d'angoisse. Enfin, la méthode Valsalva peut s’avérer tout autant inefficace, et même aggravante.
Comment fonctionne le N300 ?
Cet égaliseur de pression est à placer dans l’oreille dès les premiers signes de gênes. Il suffit alors de presser et relâcher le bouton du N300 pour égaliser la pression entre oreille externe et oreille moyenne. Le voyageur recommencera l'opération dans la seconde oreille. Grâce à ses 3 tailles d’embout, le N300 peut être utilisé chez les enfants. Pour les plus petits, c’est l’accompagnant qui l'actionnera. Après la première pression, il est recommandé à la personne d’avaler sa salive pour stabiliser la pression. Le processus peut être reproduit plusieurs fois d’affilée, comme à différents moments du vol.