Compléments alimentaires 09 décembre 2022

SOPK et Inositol

Le D-chiro Inositol

Saviez-vous que l’inositol est un sucre indispensable à la vie ? Mais où trouvons-nous cette molécule organique ? L’inositol est présent dans toutes les cellules de l’organisme et se concentre davantage dans les cristallins, les reins, ainsi que dans le système nerveux central. L’inositol se trouve aussi naturellement dans certains aliments comme :

  • Le foie et le cœur de bœuf, dans la viande bovine et porcine en général.
  • Les oléagineux (noix fraiche, noisettes, amandes),
  • Les céréales complètes (avoine, blé, sarrasin)
  • Les légumineuses (lentilles, haricots rouges),
  • Certains fruits (pamplemousse, fraise, citron, orange),
  • Légumes (petit-pois, choux-fleurs)

Comme on a pu voir ci-dessus, l’inositol vient en partie de l’alimentation, mais peut-être synthétisé par l’organisme sous forme de myo-inositol. Il entre dans la structure des membranes cellulaires et aide à optimiser les fonctions vitales du corps.

L’opekaferrine

L’opékaferrine est un complément alimentaire à base de 1100 mg d'inositol, de Vitamine B9, de Zinc et de Vitamine D et B6. Voyons ensemble, ce qu’il contient :

  • La Vitamine B9, qui contribue à la croissance des tissus maternel durant la grossesse. Elle contribue à la formation du sang, a une fonction psychologique normale et à une fonction normale du système immunitaire. La Vitamine B9 contribue à réduire la fatigue et joue un rôle dans le processus de la division cellulaire.
  • Le chrome, qui contribue au maintien de la glycémie normale.
  • La vitamine B12, elle, contribue au métabolisme normal de l'homocystéine, à la formation normale des globules rouges, au fonctionnement normal du système immunitaire et à réduire la fatigue.
  • Le Zinc et la Vitamine D jouent un rôle dans le processus de la division cellulaire. Le Zinc contribue au maintien du taux de testostérone, au fonctionnement normal des acides gras. Il participe au maintien de la fertilité et à une reproduction normale, au métabolisme glucidique normal et à la synthèse de l'ADN.
  • La Vitamine B6 contribue à réguler l'activité hormonale.

Le SOPK : le syndrome des ovaires polykystiques.

Que signifie sopk ?

Le syndrome des ovaires polykystiques, (polykystose ovarienne), plus communément appelé le « SOPK » est une maladie hormonale, connue principalement chez les femmes en âge de procréer. Plus précisément, il s’agit d’un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale, c’est-à-dire, au niveau du cerveau. Cela entraine une production excessive d’androgènes, en particulier, de testostérone, normalement produite en petite quantité dans l’organisme féminin.

Les symptômes des ovaires polykystiques

Les symptômes du sopk apparaissent le plus souvent à l’adolescence, lors de l’arrivée des nouvelles règles. Anomalies du cycle menstruel, hyperpilosité, acné…Ils sont très variables d’une femme à l’autre, et ne sont pas tous ressentis avec la même intensité. La maladie peut se manifester légèrement, jusqu’à devenir très handicapante.

  • Perturbation du cycle menstruel : Le trouble de l’ovulation fait partie des symptômes des ovaires polykystiques.. Cela se traduit par : des cycles menstruels irréguliers (+35 à 40 jours), ou une absence totale de règle. C’est pourquoi le sopk provoque de l’infertilité chez les femmes atteintes.
  • L’hyperandrogénie :  Comme nous avons pu voir ci-dessus, lorsqu’une femme est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, les ovaires sécrètent une quantité trop importante d’androgènes (testostérones). Cela provoque alors chez la femme : une hyperpilosité voire un hirsutisme, une peau grasse, de l’acné, de l’alopécie (perte de cheveux).
  • Le surpoids : les femmes atteintes du sopk ont tendance à prendre beaucoup de poids et rencontrent des difficultés pour maigrir.

D’autres symptômes du sopk existent comme l’apparition de tâches foncées sur la peau, une humeur dépressive, de l’anxiété, et de l’apnée du sommeil.

Comment diagnostiquer le sopk ?

SOPK : le bilan hormonal et métabolique

La première chose à faire lorsque vous suspectez des symptômes du syndrome des ovaires polykystiques (polykystose ovarienne), est une prise de sang afin de faire un bilan hormonal et métabolique. Dans ce bilan, il y a plusieurs analyses :

  • Le dosage de la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante). En temps normal, le taux de LH est inférieur au taux de FSH au moment de l’ovulation et varie. Or, en cas de sopk, le taux de ces hormones varie très peu et le taux de LH est supérieur à la FSH.
  • Le dosage des androgènes : analyse du taux de testostérone, d’androstenedione et de sulfate de déhydroépiandrostérone.
  • Le dosage d’autres hormones comme : prolactine, hormone 17 bêta-œstradiol, l’hormone 17 hydroxy progestérone et le TSH. 

SOPK : l’échographie

Le diagnostic du SOPK est complété par une échographie pelvienne.  Saviez-vous qu’au début du cycle menstruel, chaque ovaire contient normalement 5 à 10 follicules d’environ 5mm, et seulement l’un d’entre eux deviendra un ovocyte fécondable. Si vous êtes atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, la maturation folliculaire sera bloquée par l’excès d’androgènes. Les follicules immatures vont alors s’accumuler, sans en laisser un devenir un ovocyte. En cas de SOPK, l’échographie va détecter et mettre en évidence de nombreux follicules, (min 20, de diamètre inférieur à 9mm) ou un volume ovarien important, sans présence de kyste ni de follicule dominant.

Si vous avez remarqué des symptômes du syndrome des ovaires polykystiques, nous vous invitons à vous rapprocher d’un professionnel de santé.

 

 

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